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Les meilleurs jeux des années 80, mais oubliés aujourd’hui

Aujourd’hui, séquence nostalgie avec quelques grands classiques

Les années 80, c’est vraiment une décennie dont énormément de personnes se souviennent avec beaucoup de nostalgie – le succès d’une série comme Stranger Things (qui a remis à la mode les jeux de rôle sur table comme Donjons et Dragons et son univers fantasy) est là pour en attester. Qu’on s’intéresse ou non à la politique internationale (car c’est la décennie de Ronald Reagan, Margaret Thatcher, Nelson Mandela…et bien sûr François Mitterrand pour la France), c’était aussi la dernière page d’histoire moderne d’avant Internet, et la télévision était la reine du foyer. De nouvelles chaînes apparaissaient, d’abord Canal + et sa programmation révolutionnaire, puis deux chaînes privées (qu’on appelait simplement “la 5 et la 6”); chez les plus jeunes, on s’intéressait surtout au Top 50 (avec Michael Jackson, Jean-Jacques Goldman, Madonna, Mylène Farmer…)  ou évidemment aux émissions jeunesse. Au début de la décennie, on préférait généralement Récré A2 sur Antenne 2 (avec Les Cités d’Or, Candy, Cobra…), puis l’animatrice Dorothée emmena avec elle bon nombre de jeunes fidèles sur TF1 avec son fameux Club Dorothée (avec Dragon Ball, Nicky Larson, Les chevaliers du Zodiaque…). On se souvient que dans cette émission, il y avait beaucoup de cadeaux à gagner dans des jeux pour les enfants; que c’était parfois des jeux de société; et on se rappelle aussi qu’il y a avait beaucoup (vraiment bôôôôcoup) de publicités pendant ces émissions; et forcément, avec tant de pages de réclame, entre les jouets et les friandises, il y avait de la place pour de la publicité pour les jeux de société. 

C’est en pensant à ces pubs qu’on a eu l’idée de cet article sur quelques jeux de société vedettes dans les années 80. Et précisément sur ceux qui sont plus ou moins tombés dans l’oubli…

 Des jeux populaires et nouveaux à l’époque (cet article n’évoquera que les jeux sortis cette décennie-là), qui se sont très correctement vendus dans cette décennie bénite, et dont les vidéos publicitaires vous remettront quelques vieux souvenirs en mémoire. Des jeux familiaux, mais un peu perdus de vue avec le temps, délaissés par les nouvelles générations de consommateurs, et que vous ne trouverez plus dans le commerce pour la plupart. Mais si notre petite revue des années 80 vous donne une bouffée de nostalgie et des envies de retrouver des jeux rares, il vous restera toujours Le Bon Coin, les brocantes et autres vide-greniers, où les jeux de société vintage gardent une place de choix, même si le plus difficile restera de trouver des jeux complets avec tous les accessoires.

Les Mystères de Pékin

De deux à six joueurs

A partir de 8 ans. Environ 30 minutes.

Ce jeu de plateau s’apparente à Cluedo. Il s’agit de résoudre une énigme avant les autres joueurs. Vous déplacez votre pion sur le plateau pour récolter des indices. La mécanique déductive est cependant assez originale et ce jeu comporte quelques accessoires totalement innovants à l’époque pour décoder des indices cryptés et déjouer de fausses pistes ! Ces gadgets ont fait la réputation des Mystères de Pékin, et disons-le, ont réussi à lui donner une véritable identité.

La preuve en images (avec un featuring de la voix française de l’inspecteur Columbo!)

Vraiment original, une petite dose d’humour et d’exotisme, une prise en main facile, et surtout une bonne rejouabilité grâce à son livret d’énigmes qui assure des dizaines de scénarios différents: on passe un agréable moment, et on recommande ce jeu.

Ce jeu sorti en 1987 a connu un gros succès à son époque, et il est particulièrement emblématique de la nouvelle créativité de cette décennie qui a vu paraître à une fréquence toujours plus rapide de nouveaux jeux de société et de plateau.

Avec les Mystères de Pékin, on commence cette liste avec un jeu dont la notoriété a assez nettement décru depuis 30 ans. Cependant, ce jeu de qualité a fait son chemin jusqu’à notre époque et vous pouvez encore le trouver dans le commerce en 2021, et donc l’acheter neuf. 

La plupart des jeux qui suivent n’ont pas eu cette chance.

L’île infernale

De deux à quatre joueurs

A partir de 7 ans. Environ 45 minutes

L’Île infernale, c’est un jeu mémorable pour beaucoup d’enfants des années 80 et 90. La première fois qu’on ouvrait la boîte, il y avait de l’excitation, et pour cause : le plateau de jeu paraissait énorme, volumineux, car en relief ! Et oui, le plateau, c’était une île volcanique en trois dimensions ! C’était totalement révolutionnaire à l’époque. Et, le croyait-on, l’avenir du jeu.

On était aussi bien hypés par la publicité télévisée du jeu, qui nous promettait une aventure exotique et pleine de rebondissements façon Indiana Jones.

Et ce jeu, ma foi, nous a donné quelques après-midis très agréables.

Le mécanisme du jeu était simple : le plateau du jeu proposait un parcours avec des cases pour parcourir l’île. Il fallait arriver le plus rapidement au centre de l’île, près de l’énorme tête démoniaque, pour y récupérer un joyau, et s’enfuir de l’île avec, tout en empêchant les autres joueurs de vous le reprendre. Il était possible de récupérer des cartes vous permettant de déclencher des pouvoirs ou des événements contre les autres joueurs. Et bien entendu, tout le sel du jeu, c’était les «boules de feu», en fait des billes, qui dévalaient le parcours et pouvaient, sous de grands éclats de voix et de rires, renverser les pions des joueurs… et le cours de la partie avec !

Et oui, c’était les billes, crachées par la tête démoniaque qui surplombe le centre du plateau, qui utilisaient particulièrement intelligemment la 3D, soit le concept du plateau de jeu en trois dimensions !

L’Île infernale, un jeu sympa, mais il est vrai que sa durée de vie était moyenne, honnêtement. On montait agréablement en tension quand les billes dévalaient le plateau pour faucher nos pions mais cette mécanique de jeu diminuait forcément en intensité avec le temps. Pour le reste, l’île infernale proposait un jeu de parcours assez classique, donc la dixième partie était beaucoup moins enthousiasmante que la première.

Alors les joueurs passaient à autre chose, essayaient d’autres jeux. Et puis en vieillissant, on ressort plus facilement un Risk ou un Cluedo. Aussi, l’immense plateau en 3D impliquait des coûts de production un peu plus importants, et le jeu a arrêté d’être commercialisé…

Mais récemment, L’Île infernale a récemment connu un reboot nommé La Malédiction de Vul Kar.  Le jeu est très ressemblant, mais c’est bien un reboot, car si le grand plateau en relief, les boules de feu et la tête démoniaque sont toujours là, le gameplay a légèrement été remanié. Les nouvelles règles augmentent l’intérêt et la rejouabilité du jeu. Progrès oblige, le plateau de jeu est plus joli, ça c’est certain. Alors, si vous voulez redécouvrir ce jeu en même temps que le faire découvrir à vos enfants, jouez plutôt à la nouvelle version !

Hotels

De deux à quatre joueurs

A partir de 8 ans. Environ 1 heure

On va tout de suite commencer par un petit clin d’œil avec la pub télé française d’Hotels, jeu découvert en 1986.

Et oui, si la pub des mystères de Pékin faisait appel à la voix de l’inspecteur Columbo, cette fois c’est la voix française du JR Ewing de la célèbre série Dallas en personne qui venait faire la promo du jeu (et aujourd’hui encore, de célèbres comédiens de doublage arrondissent leurs fins de mois avec de la pub…)

Pour vous décrire Hotels le plus simplement possible : un plateau de jeu avec des cases, une banque, de l’argent, des titres de propriété, des hôtels à construire, et malheur à qui s’arrête devant l’hôtel de l’adversaire, car la note peut-être salée…

Oui. Si on vous dit : “Hotels est une variante du Monopoly”, c’est un bon résumé.

Mais une variante fun, aux règles de jeu tout aussi simples et efficaces. Ici, le petit plus qui fait la différence dans le gameplay, c’est la gestion des entrées, puisqu’une case donne généralement accès sur deux complexes qui se font face, et dans ce cas deux joueurs pourront être à la lutte pour être le premier à verrouiller la propriété de la case, en quelque sorte, pour y faire payer le stationnement aux autres joueurs.

L’autre plus est esthétique, avec les bâtiments constructibles et positionnables sur le plateau, qui sont assez classes. Personnellement, on aime bien le Monopoly, mais Hotels soutient la comparaison côté “plaisir de jouer”… L’idéal étant d’alterner les deux !

Malheureusement, malgré un succès d’estime et une certaine réussite commerciale à l’époque, ce jeu n’est aujourd’hui plus réédité.

Super Défi

De deux à quatre joueurs

A partir de 7 ans. Environ 1 heure

Super Défi est lui aussi arrivé en 1986 avec un concept intéressant : un jeu tout-en-un, où à chaque tour, tous les joueurs s’affrontent dans des épreuves différentes.

Les épreuves sont variées, mêlant adresse, mémoire, vocabulaire ou calcul. Les mini-jeux s’enchaînent rapidement.

Le plateau offre des accessoires qui ont fait son succès, avec notamment un mini-billard, un mini-bowling…

https://m.ina.fr/video/PUB3774457175/mb-super-defi-jeu-de-societe-video.html

A chaque épreuve, le joueur qui a gagné avance de trois cases, le second de deux, etc. Puis on passe à une autre épreuve et on recommence. Il faut être le premier à franchir la ligne d’arrivée.

Le plus de ce jeu, c’est son côté mini-olympiades avec des épreuves rapides. On peut enchaîner 10 mini-jeux aux règles très simples en moins d’une heure. Pour efficace qu’est le concept, les mini-jeux sont tout de même basiques, sans doute trop. Pour des enfants ça va, mais en l’absence de très jeune public autour de la table de jeu, Super Défi n’est pas très amusant.

De plus, le concept d’avancer plus vite son pion en remportant les épreuves, OK mais… Certains joueurs disent qu’ils apprécient ce côté “parcours non aléatoire”, mais est-ce vraiment un parcours ? Une feuille de scores ferait l’affaire. Il manque vraiment quelque chose.

C’est bête à dire, mais pour les amoureux des jeux de société, plutôt que de jouer à Super Défi, on préfèrera sortir une sélection de jeux aux durées de parties pas trop longues, jouer une partie de chaque, et à la fin de la session celui qui a gagné le plus de parties remporte la session…

Le jeu a bénéficié d’au moins une réédition après 1986 mais il me semble qu’on ne le trouve plus aujourd’hui dans le commerce. Cela me paraît logique, car finalement, Super Défi concurrençait peut-être moins les autres jeux de plateau que la bonne vieille mallette de jeux classiques incluant petits chevaux, jeu de l’oie, jeux de cartes, dames, loto, backgammon et tutti quanti.

Soviet System

De deux à six joueurs

A partir de 7 ans. Environ 45 minutes

Ce jeu est un OVNI, difficile à décrire au premier abord. Le but du jeu est d’amener son pion au sommet de la hiérarchie du Soviet System – autrement dit la nomenklatura – pour devenir le nouveau secrétaire général du parti.

Le jeu mélange, pour partie, une mécanique proche du Monopoly avec un parcours circulaire permettant de gagner de l’argent ou de récolter des cartes événements (l’équivalent des fameuses cartes chance ou caisses de communauté aux effets très aléatoires). Pour une autre partie, consistant à élever votre personnage dans la hiérarchie, là, par contre, on passe à une mécanique de Trivial Pursuit – autrement dit culture générale, mais avec une thématique quasi exclusivement centrée sur… les références culturelles du système soviétique, ou plus largement du bloc de l’est, de la pensée socialo-communiste…

Mais ce n’est pas tout : le jeu contient une bonne dose d’humour, souvent très référentiel. Attention aux crasses des autres joueurs. Et surtout au KGB. Le Soviet System étant largement corrompu, vous pouvez aussi utiliser cela à votre profit, en achetant les réponses et votre promotion sociale !

Et puis en URSS, l’argent… sans argent, vous avez des problèmes. Trop d’argent, vous voilà suspect.

Soviet System est un jeu avec quelques vraies bonnes idées. Pour peu que votre culture politique, à défaut de vos idéaux, vous confère des connaissances suffisantes sur la thématique du jeu, il y a des références porteuses d’un humour subtil.

Quel meilleur témoignage de l’univers décalé du jeu que la publicité d’époque?

Malheureusement, il souffre de certains défauts de gameplay, tant dans sa partie parcours, un peu redondante, que dans la partie progression vers la victoire, trop difficile. Sur une seule partie test, malgré la présence autour de la table de personnes assez cultivées et capables de saisir beaucoup de références, notre expérience s’est avérée être pénible dans sa progression – trop pénible. Nous n’étions pas allés jusqu’au bout de la partie- bien que nous ayons pleinement apprécié le côté humoristique de la chose.

Ce jeu est conseillé dès 12 ans, mais franchement, la partie « questions de culture générale socialiste » est beaucoup trop difficile pour un public si jeune même en revenant à l’époque de sa sortie. 30 ans après, ses références culturelles ont vieilli, augmentant encore la difficulté du quizz; ce versant du jeu ne s’adresse désormais plus qu’à ceux qui ont fait Sciences Po, et encore…

L’ironie de l’histoire, c’est que le jeu est sorti en… 1988, soit, littéralement, quelques mois avant l’effondrement du bloc de l’Est et du système soviétique. Le jeu est donc devenu, en quelques années, tout à la fois périmé et impossible à actualiser, donc commercialement condamné, mais aussi une vraie pièce de musée pour ludothèque.

Intrigues à Venise

 De trois à quatre joueurs

A partir de 10 ans. Environ 45 minutes

Last but not least, notre jeu préféré de la liste!

Il avait une pub télé bien classe en plus.

Intrigues à Venise est un jeu dont la mécanique est dérivée du Cluedo. Jouable à trois mais prévu / optimisé pour quatre joueurs, il fait s’affronter 2 équipes de 2 joueurs.

Une équipe est constituée de deux espions: Lord Fiddlebottom et le colonel Bubble. L’autre équipe est toujours constituée de deux autres espions, l’agent X et de Madame Zsa Zsa.

Première originalité: chaque joueur dispose, non pas d’un, mais de quatre pions à sa couleur: un petit, un grand, un gros, un maigre, tous à placer sur le plateau.

4 joueurs multiplié par 4 pions, cela fait 16 pions… Reste le 17ème… le pion de l’Ambassadeur. L’ambassadeur est un pion neutre, qu’aucun joueur n’incarne, mais qui intervient dans le processus de récolte des informations… Et qui peut être la cible d’une mission.

Au début du jeu, vous choisissez une couleur (ex: vous prenez les bleus), puis vous recevez une enveloppe secrète qui indique:

  • votre nom /  identité (lequel des 4 espions du scénario vous êtes)
  • votre caractéristique physique (vous avez 4 pions bleus, mais un seul – petit grand gros ou maigre – est “le vrai vous”, les 3 autres sont des leurres même si vous les contrôlez aussi)
  • votre lettre de mission (alpha, bêta, charlie, delta).

Et c’est parti. La victoire sera remportée par la première équipe qui remplit sa mission. Mais attention, déclarer sa victoire est à quitte ou double.

A son tour de jeu, il y a une mécanique originale de déplacement des pions, sans dé – mais faisant place au hasard. Un joueur pourra se voir offrir la possibilité de déplacer un ou plusieurs de ses pions; on ne peut pas déplacer les pions des autres joueurs… mais déplacer l’ambassadeur est possible.

Et c’est ici que les choses vont devenir intéressantes:

Contrairement au Cluedo, on cherche à prendre de vitesse les autres joueurs pour trouver le premier, non pas une solution secrète, mais quelle est l’identité des autres joueurs. Pour gagner, il est indispensable d’identifier son partenaire (si je suis Fiddlebottom, qui des trois autres joueurs est Bubble?) et réciproquement, puis de lui communiquer subtilement votre carte de mission et réciproquement– car seul une combinaison de type Fiddlebottom = alpha et Bubble = delta vous indique comment gagner. De plus, certaines missions vont vous imposer, pour gagner, d’identifier précisément un adversaire pour le capturer, ou votre partenaire pour l’aider – et le précisément implique d’identifier l’espion allié ou ennemi parmi ses pions de différentes corpulences.

Pour l’identification et la partie déduction,sans rentrer dans le détail, mais il y a un système de cartes comme au Cluedo, où quand vous gagnez le droit de faire un interrogatoire, vous désignez un joueur, qui doit vous alors vous montrer des cartes, qui vous permettent progressivement de procéder à vos déductions.

Vous avez suivi? 

Et bien ce jeu est simple à prendre en main, les parties sont passionnantes, surtout l’aspect “qui est qui” en début de partie: vous aurez besoin de tactique et de bluff comme dans tous les bons jeux de stratégie.

Nous avons plusieurs fois fait référence au Cluedo. Nous adorons ce jeu. Intrigues à Venise, c’est sans doute encore mieux.

Ce jeu d’enquêtes a un tout petit défaut: son système de déplacement des pions est original (on vous laisse la surprise), mais pas sans aléa et il peut frustrer le joueur malchanceux.

Mais ce jeu a surtout un gros défaut: il n’est pas jouable à deux, et pire, il est très peu flexible sur le nombre de joueurs. Il est conçu pour quatre joueurs; ses règles sont adaptables pour trois (et encore: à trois, il n’y a pas forcément moins de plaisir à y jouer, mais il y a un gros doute sur les conséquences de l’asymétrie scénaristique sur les chances de victoire des joueurs), et c’est tout. 

Sur jeux-societe-a-deux.fr, on vous parle de jeux pour deux joueurs, aussi, parce que c’est le nombre de joueurs le plus facile à réunir, et avec ce qu’on a vécu récemment, le confinement pour le nommer, ce n’est pas rien.

Bien évidemment, nous sommes des amoureux de jeux au sens large. On aime tous les bons jeux. Un jeu qui se joue de deux à quatre joueurs, on l’aime autant à deux qu’à quatre en général. A l’autre extrémité du spectre, Les Loups garous de Thiercelieux est un jeu qui a ceci de génial qu’il faut être nombreux pour y jouer, mais quand l’occasion se présente, il est super adaptable sur le nombre de joueurs.

Mais Intrigues à Venise… Ce jeu demande de réunir un nombre très précis de joueurs autour d’une table. Et quand ce nombre n’est pas DEUX… Les occasions de sortir la boîte sont forcément rares. 

Vrai succès à sa sortie (ce jeu a reçu plusieurs récompenses méritées), le jeu fut abandonné au bout de quelques années par MB. Réédité discrètement il y a une petite dizaine d’années, il est de nouveau introuvable dans le commerce. Au vu de la qualité du jeu, impossible de penser que la restriction sur le nombre de joueurs n’est pas en cause.

C’est terrible, mais à ce titre, on parle presque de défaut marketing. Intrigues à Venise pourrait même faire figure d’exemple au paragraphe “comment risquer l’échec commercial avec un excellent jeu”.

Aujourd’hui, avec l’explosion du nombre de créateurs qui fait de notre passe-temps favori un secteur hyper-concurrentiel, les concepteurs de jeux font très attention à la modulabilité de leur concept en termes de nombre de joueurs participants.